Merci à Jaky BALLAND pour la vidéo, photos et articles
Michel SALLE à gauche, Rémy PIGOIS au centre, Albert BOURLON à droite
Sallé, vêtu du maillot de l'Amicale des Tazons pose aux côtés de son épouse, de Gilles Caranton, adjoint au maire, et Michel Malassenet.
Michel SALLE avec Roland TISSIER au départ du circuit des Deux-Ponts à Culan (18)
Photo de Mariette DRU BECKERS
Photo de Mariette DRU BECKERS
Merci de laisser dérouler la vidéo jusau'à FIN
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Michel Sallé, Marcel Coutant et Gaston Plaud
Avec Michel SALLE au prix de Culan
Photos de Mariette DRU BECKERS
Michel SALLE
Merci à Richard CASSERA
Cliquables
Michel Sallé, vêtu du maillot de l'Amicale des Tazons pose aux côtés de son épouse, de Gilles Caranton, adjoint au maire, et Michel Malassenet.
Articles La Nouvelle République du Centre-Ouest (ci-dessous)
Michel Sallé n’a pas changé depuis 1960, tout juste un peu forci. La preuve, il rentre encore dans son maillot de l’époque !
Le Tour du Loir-et-Cher, né en 1960, avait couronné Michel Sallé comme premier vainqueur. Près de cinquante ans après, ce dernier suit toujours chaque édition de son œil malicieux.
Michel Sallé s'en souvient comme si c'était hier : « Il n'y avait que deux étapes pour cette première édition. Le premier jour, l'arrivée se donnait sur les bords de Loire blésois, en Vienne. J'ai terminé 4e au sprint, ce qui me laissait toutes mes chances pour la victoire finale. Le lendemain, c'était Vendôme-Blois, avec plus de bosses. Je suis partie en échappée avec trois coureurs et nous avons gardé 20 secondes d'avance sur le peloton à la fin. Je termine 2e et remporte le premier Tour du Loir-et-Cher. Le lendemain, j'étais en selle à Magny-Cours où j'ai gagné 120.000 francs, une sacré somme pour l'époque ! » A l'époque, Michel Sallé a 28 ans et déjà 10 ans de vélo derrière lui. Il vient d'être sacré champion de l'Orléanais avec 19 victoires à la clé, rien que ça. 48 ans après, il garde encore dans ses affaires les symboles de ce succès inaugural : « J'ai toujours le vélo avec lequel j'ai couru, il doit bien faire 3 kg de plus que ceux de maintenant ! » D'abord course à inscription individuelle, pour la première année, le TLC devient ensuite une course d'équipes : « J'étais alors dans l'équipe Peugeot, et c'était mon 2e et dernier Tour du Loir-et-Cher. En 1963, je suis devenu dirigeant dans cette même équipe Peugeot, après avoir été mécano. »
“ On faisait avant tout
du vélo pour se sortir
de la misère ”
Mécano ? Les temps ont bien changé, on imaginerait mal Nicolas Vogondy opter pour ce genre de reconversion lorsqu'il raccrochera le vélo ! Sauf que c'était le métier de Michel et qu'il montait sur son deux-roues pour des raisons autres que le loisir ou la passion : « On était en plein dans l'après-guerre et si on faisait du vélo, c'était avant tout pour se sortir de la misère, gagner un peu d'argent. Dès fois, les jeunes nous disent gentiment qu'on radote, nous les vieux, quand on parle de ce temps-là ou qu'on trouve qu'il y a parfois moins de combativité maintenant. Mais c'était une autre époque. » Chaque année, depuis qu'il est retiré du cyclisme, il vient suivre « son » Tour du Loir-et-Cher, et a pu en constater toutes les évolutions : « Il a grossi au fur et à mesure des années, et a toujours gardé ce côté international. Je me souviens, il y avait des équipes des coureurs de l'Est avant, dans les années 70 : des Russes, des Allemands, des Tchèques… Ils étaient amateurs, mais ça a vite changé. »
De tous les TLC qu'il a vécus, Michel Sallé garde quelques beaux souvenirs en mémoire « J'ai suivi presque toutes les éditions et j'ai même remis le bouquet à Hushovd lorsqu'il a gagné. C'était un très bon cru, c'est vrai qu'il y a eu des années meilleures que d'autres. En tout cas, c'est très difficile de comparer mon époque à maintenant. Beaucoup de choses ont changé. Je trouve que de gros progrès ont été faits sur la sécurité et les équipes techniques par exemple. Et puis l'organisation est très professionnelle. Les coureurs sont logés dans des hôtels alors que nous, on se débrouillait avec la petite indemnité qu'on nous donnait. Je me souviens d'un ami qui s'arrachait dans les pognes pour arriver bien classé dans la course car il n'avait même pas assez d'argent pour rentrer en train ! »
Ce qui fait un peu ronchonner Michel aujourd'hui, c'est plutôt le manque de gnac des coureurs : « Si j'avais un petit reproche, ce serait que je vois moins d'envie de se bagarrer. C'est vrai que les moyennes sont très importantes, mais j'ai l'impression qu'ils se font moins mal. Et puis je suis contre l'oreillette en course. Sans ça, ils sont déphasés maintenant, ils ne savent plus quoi faire. Ca empêche les initiatives je trouve. Nous, on pouvait partir à l'époque, les écarts n'étaient même pas donnés. Il y a moins de chances aux attaquants, c'est dommage… » Mais Michel ne boude pas son plaisir cycliste pour autant : « J'aime tellement ça que je peux même faire signaleur avec un drapeau, ça me va ! Ce qui compte, c'est la bande de copains. »
“ Je vous reconnais vous ! ”
Michel Sallé aime bien raconter cette anecdote, une rencontre qui lui a fait tout drôle : « Je participais à une chasse à courre avec des amis et un monsieur que je ne connaissais pas s'est adressé à moi. « Je vous reconnais vous ! Vous êtes Michel Sallé, un ancien coureur cycliste. » J'étais un peu gêné, je ne voyais pas qui cela pouvait être. En fait, il ne m'avait pas vu depuis… 1962 ! Ma femme me dit que je ne m'arrange pas avec le temps, mais j'étais content qu'on se souvienne de moi », se rappelle-t-il avec humour.
Sylvain TAILLANDIER
Le Tour du Loir-et-Cher, né en 1960, avait couronné Michel Sallé comme premier vainqueur. Près de cinquante ans après, ce dernier suit toujours chaque édition de son œil malicieux.
Michel Sallé s'en souvient comme si c'était hier : « Il n'y avait que deux étapes pour cette première édition. Le premier jour, l'arrivée se donnait sur les bords de Loire blésois, en Vienne. J'ai terminé 4e au sprint, ce qui me laissait toutes mes chances pour la victoire finale. Le lendemain, c'était Vendôme-Blois, avec plus de bosses. Je suis partie en échappée avec trois coureurs et nous avons gardé 20 secondes d'avance sur le peloton à la fin. Je termine 2e et remporte le premier Tour du Loir-et-Cher. Le lendemain, j'étais en selle à Magny-Cours où j'ai gagné 120.000 francs, une sacré somme pour l'époque ! » A l'époque, Michel Sallé a 28 ans et déjà 10 ans de vélo derrière lui. Il vient d'être sacré champion de l'Orléanais avec 19 victoires à la clé, rien que ça. 48 ans après, il garde encore dans ses affaires les symboles de ce succès inaugural : « J'ai toujours le vélo avec lequel j'ai couru, il doit bien faire 3 kg de plus que ceux de maintenant ! » D'abord course à inscription individuelle, pour la première année, le TLC devient ensuite une course d'équipes : « J'étais alors dans l'équipe Peugeot, et c'était mon 2e et dernier Tour du Loir-et-Cher. En 1963, je suis devenu dirigeant dans cette même équipe Peugeot, après avoir été mécano. »
“ On faisait avant tout
du vélo pour se sortir
de la misère ”
Mécano ? Les temps ont bien changé, on imaginerait mal Nicolas Vogondy opter pour ce genre de reconversion lorsqu'il raccrochera le vélo ! Sauf que c'était le métier de Michel et qu'il montait sur son deux-roues pour des raisons autres que le loisir ou la passion : « On était en plein dans l'après-guerre et si on faisait du vélo, c'était avant tout pour se sortir de la misère, gagner un peu d'argent. Dès fois, les jeunes nous disent gentiment qu'on radote, nous les vieux, quand on parle de ce temps-là ou qu'on trouve qu'il y a parfois moins de combativité maintenant. Mais c'était une autre époque. » Chaque année, depuis qu'il est retiré du cyclisme, il vient suivre « son » Tour du Loir-et-Cher, et a pu en constater toutes les évolutions : « Il a grossi au fur et à mesure des années, et a toujours gardé ce côté international. Je me souviens, il y avait des équipes des coureurs de l'Est avant, dans les années 70 : des Russes, des Allemands, des Tchèques… Ils étaient amateurs, mais ça a vite changé. »
De tous les TLC qu'il a vécus, Michel Sallé garde quelques beaux souvenirs en mémoire « J'ai suivi presque toutes les éditions et j'ai même remis le bouquet à Hushovd lorsqu'il a gagné. C'était un très bon cru, c'est vrai qu'il y a eu des années meilleures que d'autres. En tout cas, c'est très difficile de comparer mon époque à maintenant. Beaucoup de choses ont changé. Je trouve que de gros progrès ont été faits sur la sécurité et les équipes techniques par exemple. Et puis l'organisation est très professionnelle. Les coureurs sont logés dans des hôtels alors que nous, on se débrouillait avec la petite indemnité qu'on nous donnait. Je me souviens d'un ami qui s'arrachait dans les pognes pour arriver bien classé dans la course car il n'avait même pas assez d'argent pour rentrer en train ! »
Ce qui fait un peu ronchonner Michel aujourd'hui, c'est plutôt le manque de gnac des coureurs : « Si j'avais un petit reproche, ce serait que je vois moins d'envie de se bagarrer. C'est vrai que les moyennes sont très importantes, mais j'ai l'impression qu'ils se font moins mal. Et puis je suis contre l'oreillette en course. Sans ça, ils sont déphasés maintenant, ils ne savent plus quoi faire. Ca empêche les initiatives je trouve. Nous, on pouvait partir à l'époque, les écarts n'étaient même pas donnés. Il y a moins de chances aux attaquants, c'est dommage… » Mais Michel ne boude pas son plaisir cycliste pour autant : « J'aime tellement ça que je peux même faire signaleur avec un drapeau, ça me va ! Ce qui compte, c'est la bande de copains. »
“ Je vous reconnais vous ! ”
Michel Sallé aime bien raconter cette anecdote, une rencontre qui lui a fait tout drôle : « Je participais à une chasse à courre avec des amis et un monsieur que je ne connaissais pas s'est adressé à moi. « Je vous reconnais vous ! Vous êtes Michel Sallé, un ancien coureur cycliste. » J'étais un peu gêné, je ne voyais pas qui cela pouvait être. En fait, il ne m'avait pas vu depuis… 1962 ! Ma femme me dit que je ne m'arrange pas avec le temps, mais j'étais content qu'on se souvienne de moi », se rappelle-t-il avec humour.
Sylvain TAILLANDIER
Michel Sallé, vêtu du maillot de l'Amicale des Tazons pose aux côtés de son épouse, de Gilles Caranton, adjoint au maire, et Michel Malassenet.
Michel Sallé n’oubliera pas l’année 2012 : d’abord parce que c’est l’année de ses 80 ans, mais aussi avec la forte participation à “ sa ” course de la Saint-Leu.
La vieille épreuve indrienne, qui a vu le jour en 1948 et qui fêtait son 66e anniversaire samedi, s'est offert une participation de rêve, avec pas moins de 76 coureurs sur la ligne de départ.
Pour sa 50e organisation, Michel Sallé a donc été gâté et tout le monde s'en réjouit, car l'homme est un véritable serviteur infatigable du sport cycliste. On le rencontre évidemment dans bon nombre d'épreuves indriennes et quand approche le mois de septembre, il part en quête de signaleurs et de primes pour que vive la Saint-Leu, n'hésitant pas certaines années à relancer ses connaissances pour faire venir quelques coureurs.
Une carrière de cycliste et de dirigeant très riche
Et du monde, il en connaît dans l'univers de la Petite reine, puisque l'intéressé pédalait avant d'organiser. « J'ai été champion régional en 1959, à Loches, puis en équipe avec l'AVCC, en 1961 », raconte le retraité ardentais. En feuilletant son palmarès, celui-ci se souvient encore : « J'ai gagné aussi le 1er tour du Loir-et-Cher en 1960 et j'ai terminé second de Paris-Bourges en 1961. Alors que j'étais Indépendant, j'ai couru avec Anquetil et Poulidor, notamment. »
Et de sa carrière sportive, celui qui porta les couleurs du Vélo-club de Bourges de 1950 à 1961, puis de l'AVCC, dont il devint le président en succédant au docteur Faivre, peut vous en parler des heures, tant la passion du vélo demeure intacte.
Mais au fait, comment est-il arrivé à la tête de l'organisation de la Saint-Leu ? « C'est Henri Labrune, le président du comité des fêtes de l'époque, qui, sachant que je connaissais bien le cyclisme, m'a demandé de m'occuper de la course. Voilà pourquoi 50 ans plus tard, je suis là, le drapeau de signaleur à la main. »
Une belle fidélité qui méritait bien un hommage, rendu samedi par Gilles Caranton, premier adjoint au maire d'Ardentes : « Vos 80 printemps, vous les portez allégrement, Monsieur Sallé. Et si aujourd'hui, vous fêtez votre 50eorganisation, on espère qu'il y en aura encore beaucoup d'autres ». L'Amicale des Tazons lui a également offert un maillot représentant son succès obtenu en 1958, à Chateauneuf.
Alors Michel, rendez-vous pour la 51e…
la course
Le jeune Alaphilippe en " vieux briscard "
La course ne mettait pas longtemps à s'animer. Dès le 2e des 23 tours de circuit, un groupe fort de 12 unités trouvait l'ouverture. Certes précoce, l'attaque faisait néanmoins des dégâts. Sentant le danger, quelques éléments du peloton tentaient de revenir, mais en vain. Devant, les fuyards s'entendaient à la perfection et l'avance ne cessait d'augmenter. De 50'', elle passait vite à la minute, pour atteindre 1'36'' à moins de 40 km de l'arrivée, alors que le peloton commençait à abdiquer.
Bertrand, le récent vainqueur du Triangle Sud-Berry, était le premier secouer le groupe, imité peu après par le Tourangeau Pouradier, mais la décision ne se faisait pas.
Puis Villepellet, Alaphilippe, Thuriot, Bertrand et Pouradier remettaient le couvert à la cloche et cette fois, c'était la bonne. Il ne restait plus aux cinq qu'à se disputer la gagne au sprint. Si dans la ligne droite en légère descente, bon nombre d'observateurs voyaient Bertrand imposer sa puissance, c'est le junior Alaphilippe, en « vieux briscard », qui cueillait son troisième bouquet de la saison.
Le classement. – 1. Alaphilippe (VC Lignièrois), les 82 km en 1 h 59'02'' ; 2. Bertrand (UCC Montrésor) ; 3. Pouradier (Paul-Bert Tours) ; 4. Thuriot (CC Vierzonnais) ; 5. Vilpellet (AC Luant) ; 6. Métivier (VC Amboise) ; 7. C. Martin (AVC Castelroussin) ; 8. Goes (VC Lignièrois), tmt ; 9. Drieu (AC Sancoins), à 25'' ; 10. Fernandes (EC Montmarault), mt.
Pour sa 50e organisation, Michel Sallé a donc été gâté et tout le monde s'en réjouit, car l'homme est un véritable serviteur infatigable du sport cycliste. On le rencontre évidemment dans bon nombre d'épreuves indriennes et quand approche le mois de septembre, il part en quête de signaleurs et de primes pour que vive la Saint-Leu, n'hésitant pas certaines années à relancer ses connaissances pour faire venir quelques coureurs.
Une carrière de cycliste et de dirigeant très riche
Et du monde, il en connaît dans l'univers de la Petite reine, puisque l'intéressé pédalait avant d'organiser. « J'ai été champion régional en 1959, à Loches, puis en équipe avec l'AVCC, en 1961 », raconte le retraité ardentais. En feuilletant son palmarès, celui-ci se souvient encore : « J'ai gagné aussi le 1er tour du Loir-et-Cher en 1960 et j'ai terminé second de Paris-Bourges en 1961. Alors que j'étais Indépendant, j'ai couru avec Anquetil et Poulidor, notamment. »
Et de sa carrière sportive, celui qui porta les couleurs du Vélo-club de Bourges de 1950 à 1961, puis de l'AVCC, dont il devint le président en succédant au docteur Faivre, peut vous en parler des heures, tant la passion du vélo demeure intacte.
Mais au fait, comment est-il arrivé à la tête de l'organisation de la Saint-Leu ? « C'est Henri Labrune, le président du comité des fêtes de l'époque, qui, sachant que je connaissais bien le cyclisme, m'a demandé de m'occuper de la course. Voilà pourquoi 50 ans plus tard, je suis là, le drapeau de signaleur à la main. »
Une belle fidélité qui méritait bien un hommage, rendu samedi par Gilles Caranton, premier adjoint au maire d'Ardentes : « Vos 80 printemps, vous les portez allégrement, Monsieur Sallé. Et si aujourd'hui, vous fêtez votre 50eorganisation, on espère qu'il y en aura encore beaucoup d'autres ». L'Amicale des Tazons lui a également offert un maillot représentant son succès obtenu en 1958, à Chateauneuf.
Alors Michel, rendez-vous pour la 51e…
la course
Le jeune Alaphilippe en " vieux briscard "
La course ne mettait pas longtemps à s'animer. Dès le 2e des 23 tours de circuit, un groupe fort de 12 unités trouvait l'ouverture. Certes précoce, l'attaque faisait néanmoins des dégâts. Sentant le danger, quelques éléments du peloton tentaient de revenir, mais en vain. Devant, les fuyards s'entendaient à la perfection et l'avance ne cessait d'augmenter. De 50'', elle passait vite à la minute, pour atteindre 1'36'' à moins de 40 km de l'arrivée, alors que le peloton commençait à abdiquer.
Bertrand, le récent vainqueur du Triangle Sud-Berry, était le premier secouer le groupe, imité peu après par le Tourangeau Pouradier, mais la décision ne se faisait pas.
Puis Villepellet, Alaphilippe, Thuriot, Bertrand et Pouradier remettaient le couvert à la cloche et cette fois, c'était la bonne. Il ne restait plus aux cinq qu'à se disputer la gagne au sprint. Si dans la ligne droite en légère descente, bon nombre d'observateurs voyaient Bertrand imposer sa puissance, c'est le junior Alaphilippe, en « vieux briscard », qui cueillait son troisième bouquet de la saison.
Le classement. – 1. Alaphilippe (VC Lignièrois), les 82 km en 1 h 59'02'' ; 2. Bertrand (UCC Montrésor) ; 3. Pouradier (Paul-Bert Tours) ; 4. Thuriot (CC Vierzonnais) ; 5. Vilpellet (AC Luant) ; 6. Métivier (VC Amboise) ; 7. C. Martin (AVC Castelroussin) ; 8. Goes (VC Lignièrois), tmt ; 9. Drieu (AC Sancoins), à 25'' ; 10. Fernandes (EC Montmarault), mt.
Cor. NR : J.-L. Petitjean
Non, ce n'est pas l'âge de Michel Sallé (à droite), l'organisateur en chef du Prix de la Saint-Leu d'Ardentes, mais tout simplement le nombre d'éditions qu'il compte à son actif. Grand serviteur du cyclisme, l'intéressé a été gâté pour sa 50e, puisqu'il y a fort longtemps que la course n'avait pas accueilli un peloton fort de 76 unités.
Un beau podium pour une 66e édition disputée par un peloton conséquent.
Autorisation du 03.02.2005
Merci à Jachy BALLAND
Pour sa 66e édition, le Prix de la Saint-Leu à Ardentes a bénéficié d'une participation presque record, puisque ce sont 76 prétendants à la victoire qui ont été libérés par Gilles Caranton, adjoint au maire. Un peloton qui ravissait Michel Sallé, la cheville ouvrière de l'organisation, d'autant plus que la course ne mettait pas longtemps à s'animer.
Certains avaient en effet des fourmis dans les jambes et dès le 2e des 23 tours de circuit à effectuer, un groupe fort de 12 unités trouvait l'ouverture. On retrouvait devant Vilpellet (AC Luant), Cyril Martin (AVC Castelroussin), Fernandes (Montmarault), Alaphilippe et Goes (VC Lignières), Pouradier (PB Tours), Thuriot (CC Vierzon), Metivier (VC Amboise), Drieu (AC Sancoins), Murillo (Sud Touraine Cycliste) et Anselmo (Tours Agglo 37).
Certes précoce, l'attaque faisait néanmoins des dégâts. Sentant le danger, Murillo (UC Châteauroux), Brisson (VC Romorantin), Chareix (Angoulême) et Masset (VC Lignières) tentaient de revenir, mais en vain. Devant, les fuyards s'entendaient à la perfection et l'avance ne cessait d'augmenter. De 50'', elle passait vite à la minute, pour atteindre 1'36'' à moins de 40 km de l'arrivée, alors que le peloton commençait à abdiquer.
Comme le signalait l'excellent speaker, Michel Malassenet, le futur vainqueur était bien dans le groupe qui allait en découdre dans le final. Bertrand, le récent vainqueur du Triangle Sud-Berry, était le premier secouer le groupe, imité peu après par le Tourangeau Pouradier, mais la décision ne se faisait pas. C'était ensuite Villepellet et Drieux qui tentaient leur chance, mais leurs compagnons d'échappée revenaient.
Puis Villepellet, Alaphilippe, Thuriot, Bertrand et Pouradier remettaient le couvert à la cloche et cette fois, c'était la bonne. Il ne restait plus aux cinq qu'à se disputer la gagne au sprint. Si dans la ligne droite en légère descente, bon nombre d'observateurs voyaient Bertrand imposer sa puissance, c'est le junior Alaphilippe, en « vieux briscard », qui cueillait son troisième bouquet de la saison.
le classement
1. Alaphilippe (VC Lignièrois), les 82 km en 1 h 59'02'' ;
2. Bertrand (UCC Montrésor) ; 3. Pouradier (Paul-Bert Tours) ; 4. Thuriot (CC Vierzonnais) ; 5. Vilpellet (AC Luant) ; 6. Métivier (VC Amboise) ; 7. C. Martin (AVC Castelroussin) ; 8. Goes (VC Lignièrois), tmt ; 9. Drieu (AC Sancoins), à 25'' ;
10. Fernandes (EC Montmarault), mt.
le chiffre
50
Non, ce n'est pas l'âge de Michel Sallé, l'organisateur en chef du Prix de la Saint-Leu d'Ardentes, mais tout simplement le nombre d'éditions qu'il compte à son actif. Grand serviteur du cyclisme, l'intéressé a été gâté pour sa 50e, puisqu'il y a fort longtemps que la course n'avait pas accueilli un peloton fort de 76 unités.
Le classement en PDF, ici...
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