Liste finale des partants pour le 37ème Tour Nivernais Morvan, qui s'élancera Aujourd(hui après-midi à 13h 00 de Decize pour la première étape, jusqu'à Guérigny et tous les liens pour les infos.

Le Nivernais Yves Hézard a participé à deux Tour Nivernais-Morvan avant de passer professionnel

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« Jamais facile de courir à la maison » Yves Hézard grandement participé à la période faste du cyclisme nivernais des années soixante-dix. Coureur complet, il a été professionnel de 1971 à 1980, il s'est constitué un joli palmarès, avec notamment une victoire d'étape sur le Tour de France à Pau, en 1972, année il termina la grande boucle à la 7 e place, son meilleur classement. Le coureur de Garchy, qui a été licencié à Cosne pendant la quasi-totalité de sa carrière, a gagné 27 courses dans le peloton professionnel, dont les Quatre Jours de Dunkerque 1972, le Prix de Château-Chinon 1976, le Grand Prix de Fourmies et la Route Nivernaise 1978 ou Paris-Bourges 1980. Il fut aussi champion de France de la poursuite en 1977. Cinquième en 1969 Un joli palmarès qu'il avait ouvert lors de son bref passage dans les rangs amateurs, lui qui n'a débuté en compétition en 1967, à 19 ans. Né à Donzy, le 20 octobre 1948, il a ainsi participé deux fois au TNM, en 1969, où il termina deuxième de la première étape et cinquième du général, et 1970, où il arracha la troisième place de la quatrième étape. Aujourd'hui, retraité à Marzy, après avoir été entraîneur national, directeur sportif de La Vie Claire puis responsable marketing de Mavic, Yves Hézard garde un 'il sur l'épreuve phare du calendrier nivernais, même s'il ne pourra pas s'y rendre cette année, devant assurer les relations publiques de la cyclosportive L'Ardéchoise. n Quels souvenirs gardez-vous du TNM ? Deux images me reviennent. En 1969, j'étais avec le Bataillon de Joinville et un de mes coéquipiers, Maingon, avait pris le maillot de leader. On avait alors travaillé pour le garder le plus longtemps possible. En 1970, je me souviens de René Grelin, un bon coureur du Lyonnais qui était leader. Quand on lui demandait s'il pensait pouvoir garder le maillot, il répondait : « Le maillot de corps oui, le reste c'est moins sûr ». Ça me faisait beaucoup rire. n Pour un coureur nivernais, c'est une course plus importante que les autres ? Ce n'était jamais facile de courir à la maison car les autres savaient que vous vouliez vous montrer et vous surveillez de près. À l'époque, c'était une course très suivie. Je me souviens des pleines pages dans Le Journal du Centre. n Avez-vous beaucoup suivi le TNM par la suite ? Je suis passé professionnel et je m'y suis moins intéressé. Mais ensuite, quand j'étais entraîneur national, c'est une course que j'avais à l''il car il y avait toujours de bons coureurs et que le parcours y est difficile. C'est une des courses les plus relevées en France, au moins dans les vingt. En plus, elle a lieu à un moment où tout le monde marche fort. Il y a une confrontation entre ceux qui ont encore leur forme du début de saison et ceux qui arrivent en forme. n Les routes du TNM étaient-elles celles de vos entraînements ? J'habitais Pouilly et j'allais plutôt du côté de Sancerre, où c'est déjà suffisamment vallonné pour bien travailler. Aller jusque dans le Morvan était long, surtout qu'il fallait rentrer après (rire). Mais les routes du Nivernais comme celles du Morvan sont vraiment faites pour le cyclisme. n Suivez-vous les performances des coureurs nivernais ? Je ne les connais pas plus que ça, mais je m'intéresse. Je demande souvent à mes amis qui vont sur les courses s'il y a des jeunes qui percent. Il y a de bons coureurs, mais pas un nouveau Jean-François Bernard qui pointe son nez.