Samuel Plouhinec: «J’ai le potentiel pour être champion»

Déjà sacré champion de France amateur de cyclisme en 2009, Samuel Plouhinec (37 ans), le coureur du Team Peltrax de Dammarie (77) est un des favoris du championnat qui se déroule ce samedi en Bretagne.

Propos recueillis par Eric Michel 

Sacré champion de France en 2009 à Saint-Brieuc, Samuel Plouhinec est un des hommes à surveiller pour le titre de champion de France amateur ce samedi après-midi. Quatre ans après, le championnat de France revient en Bretagne et à l’époque, cela avait souri au coureur du team Peltrax de Dammarie (77) .

Qui sont les favoris du championnat de France d’après-vous ?

Plusieurs coureurs peuvent le devenir mais nous ne sommes que trois ou quatre à en avoir le profil. 

Je pense à Benoit Daeninck et Benoit Sinner qui est lui aussi passé par Dammarie comme moi.

Quelle stratégie de course adopter ?

C’est une course d’un jour sur laquelle tout peut arriver. Il peut y avoir une échappée dès le départ. Dans ce cas, je sais que mon camarade de Dammarie Pierre Lebreton sera dans le coup. Quant à moi, je serai surveillé, comme tout le temps. Il faudra durcir la course pour ne pas arriver au sprint avec Sinner. A ce jeu-là cette année, il est imbattable.

Le circuit vous convient-il ?

Oui. Il est vallonné, dur, sélectif et ça me plait. Plus que celui de l’an dernier qui était tout plat et qui ne me convenait pas. J'étais passé à côté.

Cette course, vous la sentez bien ?

Oui. Physiquement et mentalement, je suis bien. J’ai clairement le potentiel pour redevenir champion de France.

Qu’est-ce que ça change d’être champion de France ?

On court déjà pendant un an avec le maillot tricolore sur le dos. C’est un grand privilège. Ca permet aussi à son équipe d’être invitée partout. Ca peut lui rapporter des partenaires. C’est important.

Un grave accident en janvier 2010 après votre titre en 2009 vous a privé du maillot pendant un an. Avez vous une revanche à prendre ?

Non, je ne calcule pas le championnat par rapport à ça. J’ai envie de redevenir champion de France pour d’autres raisons. C’est l’objectif de ma saison, c’est tout. Être champion de France, c’est un bel aboutissement dans une carrière.

Pourquoi ?

Quand on est un bon coureur amateur, ça doit être la course de l’année, celle qu’il ne faut pas rater. C’est comme ça pour moi tous les ans.

Quelle est la stratégie de la sélection d’Ile-de-France ?

Au départ, elle est claire, c’est rouler pour moi. Après, la course peut changer bien des choses. Nous ne sommes que cinq alors que les équipes de DN1 comme l’Armée de terre ont 7 coureurs. Tout peut arriver. Mais j’ai confiance.